The Ghostwriter – Alessandra Torre

I have no words…

I don’t know if I will ever be able to talk about this book or how I felt while reading it.

This book haunted me, touched me, I couldn’t put it down, I cried, I have been horrified, I have been tensed from page one to the last.

This book is my first one of Alessandra Torre, and it will not be the last one. No romance here but a mystery novel, a psychologic one.

Helena Ross is a famous best-seller author. Her last wish is to finish writing her last book: the most important of her life. She has three months to do it because she is dying from cancer. It will be about her life and all the secrets inside it.

Well, that was her plan but she knows that it will be impossible because she needs one year to write a novel… So her last chance is to ask the help of a Ghostwriter, so she asks Kate, her agent, to find him.

Yes, this book is about sickness/illness but it is not just about that. To be honest, it’s a small part of the plot, more like a deadline.

This book is more about writing, the love of it! The need for an author to write, the process, the path from an idea to a manuscript and toward a book. You will be immerged in the publishing world with agents, contracts etc.

I have been captived by the story! I couldn’t stop thinking about it even when I closed the book.

Helena‘s story deeply moves the reader, there is no concession.  We follow the story chapter by chapter to reach the truth, the final revelation.

Alessandra is a suspense genius, she gives us clues during all the novel. She gives us her story, we have the sensation to be a guest behind the scene because we know that each word, each clue leads to the revelation, exactly the same way Helena lives with her book.

I really loved Helena character: her spirit, her comes back, her sarcasm. I was touched by her personality.

The same way I was touched by the Ghostwriter: his words, touches, he is really important for the story and I love their duet.

 

We can call it a psychologic mystery, a « behind closed doors » story between the past and the present.

When I finished the novel, I was totally moved. Moved by the story, the feelings, the words and last but not least: Alessandra’s style which adds « un je ne sais quoi » so real and alive.

 

I didn’t expect anything when I started the novel and yet I have been hooked from the first page!

I highly recommend it!

 

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Je ne sais pas si je vais être capable de parler du livre ou de lui rendre justice.

C’est un livre qui m’a touchée, m’a hantée, que je n’ai pas pu lâcher, j’ai pleuré, j’ai souri, j’ai été horrifiée et la tension ne m’a pas quittée de la première à la dernière page !

Ceci est mon premier Alessandra Torre, et ce ne sera pas le dernier ! Mais ici pas de romance, vous trouverez un livre à suspense, un polar psychologique.

Helena Ross est une auteure reconnue, best-seller plusieurs fois, qui souhaite écrire son dernier livre, le plus important de sa vie. Car oui, Helena apprend qu’elle a un cancer, il lui reste trois mois à vivre (no spoiler ici, vous le savez dès le début). Son dernier souhait est d’écrire son histoire et d’en révéler tous les secrets.

Seulement, elle qui met 1 an à écrire ses livres, doit se rendre à l’évidence et demande à Kate, son agent, de trouver un Ghostwriter pour l’aider.

Alors oui, ce livre parle de maladie car nous suivons Helena, mais ce n’en est qu’une partie.

Ce roman est une ode à l’écriture, au besoin qu’un auteur a d’écrire, au chemin qui mène à l’écriture et ce qui en fait un roman. Vous enterez aussi dans le monde de l’édition, des liens agents/auteurs, des contrats etc. Et puis, vous serez suspendus aux mots d’Helena et du Ghostwriter.

J’ai été complétement captivée par l’histoire ! Même en posant le livre je ne pouvais m’empêcher d’y penser.

L’histoire d’Helena vous prend aux tripes, sans concession. Nous suivons petit à petit le chemin vers la vérité. On avance chapitre par chapitre avec le Ghostwriter jusqu’à la révélation.

 

Alessandra manie à merveille le suspense, les indices sont distillés par petites touches. Elle nous livre elle aussi son histoire, on a l’impression d’être dans le processus d’écriture car on voit bien que tout cela nous mène à la révélation.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Helena, son esprit, sa repartie, son sarcasme. J’ai été touchée par sa personnalité.

Tout comme j’ai été touchée par le Ghostwriter, ses gestes, ses mots, ce qu’il apporte à l’histoire et ce duo qui se forme.

 

On peut appeler cela un thriller psychologique, un huis-clos entre passé et présent.

J’ai fini le livre complètement dévastée par l’histoire ainsi que les mots et le style d’Alessandra qui rendent le tout si vrai, si vif !

 

Je ne m’attendais à rien de spécial en commençant ce roman et puis j’ai été transportée !

Je ne peux que vous le recommander chaudement !

 

The Ghostwriter by Alessandra Torre

DCA, 2017

 

Source : Jen Bardel illustration, fanmailbox

The Hate U Give – Angie Thomas

Absolument glaçant !

Plus que jamais contemporain avec ce fait d’actualité ou plutôt le mouvement « Black lives matter »

Si évidemment on ne peut pas faire de généralité sur les policiers, tout comme on demande de ne pas en faire sur les personnes de couleur, il y a quelques points où la narratrice le fait.

 

Cela étant, j’ai beaucoup aimé ce livre ! Il se lit d’une traite tellement on est dedans. Ce que vit Starr et tout ce qui s’ensuit après cette tragédie.

La vie dans ce quartier, la peur, la menace de gang. Mais ce livre est aussi tellement plus : une voix sur les violences faites aux minorités, sur les inégalités, les clichés et autres préjugés (et dans les deux sens). Mais aussi une ôde à la solidarité, l’amour de sa famille, et au fait que lorsqu’une situation est difficile et n’aboutit pas à quelque chose de juste, l’important est de ne pas baisser les bras et de continuer à faire ce qui nous semble juste.

 

C’est vraiment un récit poignant, que ce soit avec le point de vue de Starr, qui a 16 ans, mais aussi celui de ses parents, ses amis. Des générations différentes et qui montrent que si certaines choses ont évolué, d’autre restent toujours d’actualité malheureusement…

 

Les références culturelles et l’humour aident aussi à alléger la tension permanente. On sait qu’à tout moment cela va exploser et on attends cet instant…

Un YA fort, qui nous fait nous interroger, et qui nous donne envie d’utiliser nous aussi notre voix.

 

Ed Sheeran – Save Myself ♫

 

The Hate U Give by Angie Thomas

Harper Collins, 2017

 

Breaking News : Le livre sortira chez Nathan cette année !

 

146 298 – Rachel Corenblit

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Oh boy ! Cette claque !

Ce livre compte 66 pages mais pfiou !

Tout commence sur un ton léger et plus on avance, plus on a la boule au ventre, la gorge qui se serre.

Un gros tatoué. Voilà ce à quoi je m’attendais. Un gars avec des piercings, je sais pas, un crâne chauve, des bracelets en cuir. Une vraie dégaine. Les bras recouverts de graffitis. A la limite, des moustaches, un look de biker. A la place, c’est une fille. A peine plus vieille que moi, les cheveux attachés en queue-de-cheval, un air gentil.

On essaie de ne pas visualiser mais le style de l’auteur est percutant.

De ce livre, je ne vous dirai quasiment rien, je pense qu’il faut juste le découvrir.

Nous suivons Elsa chez le tatoueur, pourquoi va-t-elle se faire tatouer ? Pourquoi 246 298 ? Quelle est la signification de ce nombre ?

Autour de nous, des dessins accrochés. Pour donner des idées aux gens. Des aigles. Sérieux, des aigles?! Qui va se faire encore tatouer des aigles sur un biceps? Ou des têtes de loups ? Des fleurs, à la rigueur. Des formes géométriques, de l’ethnique, comme elle me l’avait dit, la jeune fille, en me présentant les différents motifs. Des dauphins, des coccinelles. Un vampire. Une fée. Un lapin qui sort d’un chapeau. Je pourrais changer d’avis. Choisir ce lapin. Sur mon bras. Toute ma vie, me trimballer avec un lapinou sur ma peau. Un lapinou débile avec ses grandes oreilles et son air tout content. Un lapinou de civet qui va vieillir sur mes plis et prendre mes rides et pendouiller lamentablement hors de  son chapeau.

Je ne peux que recommander ce livre !

Certaines phrases, certaines expressions relèvent une interrogation à avoir.

 

Ce livre s’adresse aux jeunes mais aussi à tous. A lire !

 

146 298 de Rachel Corenblit

Editions Actes Sud Junior, coll « D’une seule voix », 2015

Sweet Sixteen

sweet sixteen

 

Mon dieu ! Quelle claque !

C’est émue que je referme ce livre !

Ce livre doit être lu impérativement ! La ségrégation semble tellement loin… Et pourtant tout cela se passe dans les années 50 (dans le livre du moins ).

A l’heure où être/parler avec une personne de couleur nous semble tout à fait normal (même si hélas certains actes racistes perdurent malheureusement… ) on ne peut que se prendre en pleine figure le chemin qui a été parcouru courageusement par d’autres. Le courage de Rosa Parks, de Martin Luther King et de ces neufs élèves.

En mai 1954, la Cour Suprême des États-Unis rend inconstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. L’arrêt  » Brown versus Board of Education «  va changer la vie de ces neufs élèves qui, dans la théorie, pourront bénéficier du même enseignement que les Blancs.

Ce livre, bien que romancé, raconte la première année de ces neufs étudiants : Ernest Green, Elisabeth Eckford, Jefferson Thomas, Terrence Roberts, Carlotta Walls et Minnijean Pattillo.

Nous suivons donc particulièrement l’histoire de Molly Costello * inspirée de Minnijean Pattilo *.

De sa prise de décision à son année au lycée de Little Rock dans l’Arkansas.

– Quand est-ce que tu avais prévu de nous en parler ? As-tu pensé aux conséquences de ta décision ? As-tu seulement compris que tu vas tous nous mettre en danger ?

Molly était d’abord restée sans voix, la bouche ouverte, hébétée.
– Un paquet de Noirs se sont fait lyncher, et pour moins que ça, ma petite fille! avait hurlé sa mère.

Autant vous dire que cette lecture est éprouvante ! L’humiliation, la cruauté, la violence est perpétuelle. Molly subit tout en silence. On a envie de se révolter, on ne peut qu’imaginer l’horreur qu’elle vit et que cette horreur a été vécu par tellement d’autres personnes avant et après elle.

L’histoire de Molly est alternée par l’histoire de Grace. Une étudiante blanche qui va elle aussi suivre toute cette  » intégration des Noirs » avec beaucoup de questionnement. J’ai aimé la voir s’interroger, prendre du courage tout en abordant d’autres sujets plus légers comme le bal de fin d’année, sa volonté d’avoir Sherwood en cavalier, les robes, la mode etc.

Le parallèle de leurs deux histoires apportent une double dimension à ce livre. Et étrangement c’est à travers les yeux de Grace que l’on prend encore plus conscience de la cruauté qui s’abat sur Molly et ses camarades.

Je ne peux que recommander cette lecture !

Dans la lignée des livres et films sur le sujet tel que Le Majordome, on prend conscience * encore plus s’entend* des obstacles que ces hommes et ces femmes ont dû affronter, notamment la monté du Kux Klux Klan et ses actes odieux.

Ce livre, tellement bien écrit, rend un merveilleux hommage à ces personnes qui ont eu le courage d’espérer et de faire bouger les choses ! Il devrait être lu dans les écoles dès que possible ! * et être relu par certains pour qu’ils se rendent compte de leur stupidité *

Un must read pour tous !

hearts

 

Imagine Dragons – America

 

Sweet Sixteen d’Annelise Heurtier

Editions Casterman, 2013