Comment vous parler de ce livre…
Dès le début, on rencontre Julie, 28 ans, habitant un quartier où elle a quasi toujours vécue.
Au fil des pages je suis passée de » Ah tiens, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais » donc assez agréablement surprise à » Non mais Really ??! Too much ! « .
J’ai eu un mal fou à m’attacher à Julie. Ses paroles, ses actes sont too much, les situations sont vraiment trop! Le mood stalker « crazy eyes » * hello HIMYM addict * m’a fait lever les yeux plusieurs fois !! J’ai néanmoins continué…
Julie se calme un peu, une fois que l’objet de son obsession, Ric, le nouvel habitant de l’immeuble, lui parle et qu’ils apprennent à se connaître *sauf peut être l’épisode des coquilles Saint Jacques >_<*.
Ric est mystérieux et Julie soupçonne très vite qu’il cache quelque chose * bon elle exagère carrément certes mais il n’en cache pas moins un secret * Pourquoi ? Qui ? Comment ? Julie subit une révolution dans sa tête et sa vie. On la suit donc vivre celle-ci au travers des interactions avec ses collègues, voisins, habitants du quartier et surtout ses amies.
Ses amies qui apportent surtout l’humour ! J’ai beaucoup aimé Sophie
_ Si j’y vais et qu’il tombe sur moi, je suis fichue.
_ Alors que moi, au mieux, il va me prendre pour une prostituée de la cordillère des Andes qui fait le tapin en attendant une éclipse. Merci bien.
Cette citation a été mon plus gros gloussement dans toute la lecture. * Notez que je dis gloussement, car je n’ai pas du tout ri aux éclats ( ou ri tout court d’ailleurs) pendant ma lecture *
Les situations sont parfois complétement loufoques, assez « drôles » et toujours assez peu crédibles.
En fait, ce livre est un condensé de moments, paroles assez farfelues, entrecoupé de citations/leçons de vie.
La palme de la quote revient à celle-ci! Incroyable qu’on ait osé la sortir ! Bo-riiing
Tant qu’il y a mamie, il y a de l’espoir
En bref, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé * comme c’était le cas au début* j’ai eu un mal fou à me mettre dedans et puis je me suis surprise à vouloir en savoir plus. Enfin, voir ce que me réservait Julie et ses frasques et surtout jusqu’où ça irait ! J’ai d’ailleurs trouvé que l’histoire de Ric était très touchante.
Un livre qui se lit vite, qui fait parfois sourire * merci Sophie* mais pas un indispensable. L’engouement autour du livre avait freiné mon élan et maintenant je m’interroge un peu sur tout le battage autour de celui-ci… Un livre « doudou », « feel good » really ?!
Sharon Van Ellen – Don’t do it
Demain j’arrête #1 de Gilles Legardinier
Editions Fleuve Noir, 2011